Une sélection d’événements et de manifestations qui ont marqué l’année 2016.
Angelika Kalt est nommée directrice du Secrétariat par le Comité du Conseil de fondation. Elle entre en fonction le 1er avril 2016 et succède à Daniel Höchli, qui quitte le FNS après onze ans pour prendre la direction de Curaviva Suisse. Angelika Kalt a été pendant huit ans professeure ordinaire de pétrologie et de géodynamique interne à l’Université de Neuchâtel avant d’entrer au FNS en 2008 en tant que directrice suppléante.
Les cellules souches peuvent aussi bien provoquer des maladies que les guérir. Diabète, infarctus, remplacement de cartilages, cicatrisation, tumeurs cérébrales, Parkinson – douze groupes de chercheurs du Programme national de recherche « Cellules souches et médecine régénérative » (PNR 63) ont étudié durant cinq ans comment les cellules souches favorisent l’apparition de ces maladies, mais aussi comment elles pourraient contribuer à mieux les traiter. Le PNR 63 désormais achevé, une brochure présente ses principaux résultats.
Le FNS présente aux hautes écoles suisses ses réformes concernant l’encouragement de la recherche. Il commence son Tour de Suisse le 26 avril à l’EPF de Zurich et le termine à l’Université de Genève le 20 juin. Les modifications principales portent sur l’encouragement de projets qui permet aux chercheuses et chercheurs de toutes les disciplines de demander un subside pour financer le projet de leur choix.
La conférence internationale « Gender and Excellence: Challenges in Research Funding II », organisée à Berne par le FNS s’inscrit à la suite de la première conférence d’octobre 2014 du même nom. Elle se concentre sur les potentiels préjugés sexistes dans la perception et l’évaluation de l’excellence, ainsi que sur l’intégration de la perspective genre dans certains domaines de la recherche. Malgré les nombreux efforts des dernières décennies, la représentation des femmes et des hommes n’est toujours pas équilibrée dans le monde scientifique.
Le prix Marie Heim-Vögtlin 2016, doté de 25’000 francs, a été décerné au siège du FNS à Berne à Zoë Lehmann Imfeld pour ses travaux sur le rôle des fantômes et du fantastique dans la littérature victorienne. Cette spécialiste de 36 ans en littérature anglaise et théologie mène ses recherches à l’Université de Berne. Elle est récompensée pour sa thèse très originale qui propose une lecture théologique des histoires de fantômes dans la littérature anglaise de la fin du XIXe siècle. Le prix MHV récompense une bénéficiaire de ce subside pour la qualité exceptionnelle de ses travaux de recherche et la progression de sa carrière.
Le Comité du Conseil de fondation a élu François Baumgartner comme directeur suppléant du Secrétariat. Il entre en fonction le 1er septembre 2016. Titulaire d’un doctorat en géophysique, d’un diplôme en sciences de l’éducation et d’un master en administration publique, il a travaillé auparavant à l’Office fédéral de la statistique en tant que directeur ad intérim et chef de la division Santé et affaires sociales.
Matthias Egger, épidémiologiste de renommée internationale, est élu par le Comité du Conseil de fondation du FNS à la présidence du Conseil de la recherche pour la période 2017–2020. Spécialiste de santé publique, ce professeur bernois de 59 ans succède à Martin Vetterli, qui assume désormais la présidence de l’EPFL. Matthias Egger a dirigé depuis 2002 l’Institut de médecine sociale et préventive (ISPM) de l’Université de Berne.
La mise au concours de « Proof of Concept », le premier volet de BRIDGE, marque le lancement de ce programme commun du FNS et de la CTI. BRIDGE renforce la collaboration entre la science, l’économie et la société. Il soutient de jeunes chercheuses et chercheurs qui souhaitent développer des applications innovantes à partir de leurs résultats de recherche.
Lors de sa « Séance de réflexion » à Interlaken, le Conseil national de la recherche tente une vision d’avenir « 2050: A Science Odyssey ». Pouvons-nous prédire comment le savoir sera produit et partagé en 2050? Au-delà des fantasmes, seule la réalité compte: le FNS doit constamment anticiper les tendances de la recherche et répondre aux nouveaux besoins pour s’adapter à un environnement en constante mutation. Durant deux demi-journées, la « Séance de réflexion » esquisse les défis futurs quant à la manière dont la science sera pratiquée, soutenue et communiquée à l’avenir.
Le Prix Latsis national 2016 est décerné à l’un des plus grands spécialistes de la décolonisation en Afrique : l’historien et professeur boursier FNS Alexander Keese est récompensé pour ses recherches sur l’ethnicité, le travail forcé et les transitions politiques en Afrique occidentale et centrale. D’une grande originalité, son travail se distingue par une vision qui dépasse l’eurocentrisme. « Ce qui m’intéresse, ce sont les situations sociales des populations sur le terrain », explique le lauréat allemand de 39 ans. Le Prix Latsis national est décerné chaque année par le FNS sur mandat de la Fondation Latsis Internationale.