« Nous développons des plastiques élastiques, les élastomères, qui produisent de l’électricité lorsqu’ils sont distendus ou pressés. Implantés, ils pourraient par exemple faire fonctionner un stimulateur cardiaque, sans pile. En parallèle, nous produisons des élastomères qui réagissent tant aux champs électriques que magnétiques, pour les utiliser en guise de refroidisseurs, senseurs, collecteurs d’énergie ou muscles. Nous menons ces travaux avec l’Université de Buenos Aires. »
Dorina Opris, chimiste, Empa Dübendorf
Échantillons d’élastomères (en h. à g.). Ils sont constitués de fines strates d’un matériau composite avec des nanoparticules électromagnétiques et du silicone élastique. Ces films portent de chaque côté une couche de nanofils d’argent en guise d’électrode.
Pour entrer dans la salle blanche où ils sont fabriqués, Sina Abdolhosseinzadeh doit porter une combinaison de protection.
Dans le laboratoire de tests, l’Empa cherche le mélange de matériaux idéal. L’appareil étire puis comprime l’élastique qui, en se déformant, génère une tension électrique.
